Les
Questions que vous nous avez posées
Vous avez une question sur notre façon
de voir le métier de la sécurité, vous voulez savoir comment nous
procédons dans certains cas, envoyez-nous votre question
ICI .
Précisez si vous voulez que cette question et sa réponse soient mises en
ligne sur le site.
Q : Vous parlez d'une
nouvelle idée de la sécurité. Qu'entendez-vous par cette définition ?
R : De nos jours, trop
d'entreprises de sécurité considèrent que ce métier est uniquement un
gagne pain. Il y à de moins en moins de respect pour l'homme qui se rend
sur site chaque matin. Le Client n'a pas toujours la qualité espérée. En
cas d'incident, les réactions et les actions ne sont pas toujours à la
hauteur du problème. Quand je dis : "Nouvelle idée de la sécurité", je
devrai dire : "Rendons à la sécurité les valeurs qui lui sont dues, en
faisant bien notre métier."
Q : Vous parlez de
qualité. Comment voyez-vous la votre ?
R : Au cours de ma
carrière, j'ai pu constater que certain points étaient à améliorer. Un
point précis qui se révèle gênant pour l'entreprise cliente, et qui ne
reflète pas une image de qualité pour nous, est celui des retards sur
prise de poste, ou celui des absences abusives. Un Agent m'a dit un jour
: "Pourquoi j'arriverai à l'heure? Personne ne s'intéresse à
moi, et puis je peux aller dans la boite d'a coté, de toute façon je ne
perdrai pas de salaire." Pour éviter cela, il faut considérer le
personnel autrement que comme un numéro de matricule. Il faut aussi que
son salaire soit juste. L'Agent doit partir au travail dans le bon sens.
Il faut qu'il se sente impliqué dans la sécurité de son site, et dans
l'évolution de sa société. Pour arriver à de telles façons de
travailler, il faut que l'Agent soit reconnu, et justement rémunéré.
Q : Cela impose donc un
coût pour le Client ?
R : Bien entendu. Mais
peut-on avoir un véhicule haut de gamme pour le prix d'un bas de gamme ?
La différence, heureusement, n'est pas aussi grande. Certains Clients
l'on bien compris, et rejettent les prix trop bas. Le tarif doit être
ajusté a la valeur du service attendu dans les règles de l'art, et selon
la législation.
Q : Vous parlez
de retard et d'absences abusives. Comment comptez-vous réduire ce problème ?
R : Pour éviter au mieux
les absences, nous avons vu qu'il fallait que l'Agent se sente impliqué
dans l'intérêt de son site et de sa société. En outre, il y à aussi les
absences dites "Normales", c'est à dire, la maladie ou l'impondérable.
Afin de garder constante la qualité sur les sites, nos Agents sont
formés sur les divers autres sites de la société. Après présentation aux
Clients, ils sont retenus ou non pour tel ou tel autre site. De cette
façon, nous avons toujours l'Agent adéquate, et connu du Client pour
palier le remplacement au pied levé d'un Agent absent pour raison
valable. Il serait complètement inutile de mettre un Agent en dépannage
sur un site, alors que ce dernier ne le connaît pas, ou n'a pas les
capacités requises pour assurer son service.
Q :
Comptez-vous faire appel à la sous-traitance ?
R : Oui, cela
arrivera certainement, mais rien ne sera fait au hasard. Les partenaires
effectuant la sous-traitance devront répondre à notre façon de
travailler. Ils devront aussi être conformes à la règlementation en
vigueur et devront pouvoir présenter les déclarations diverses de leur
personnel. Nous veillons en tout point que la société prestataire de
cette sous- traitance n'ai aucun retard dans ses paiements de
cotisation. Nous ne tenons pas, en travaillant avec d'autres sociétés,
permettre l'augmentation du travail non déclaré ou l'accroissement des
agents mal rémunérés. Notons aussi que la décision de partenariat
appartient à notre client. Si ce dernier ne tient pas à cette
association, nous devrons nous conformer à cette décision.
Q : Que
pensez-vous des travailleurs indépendants ?
R : Le fait de
conclure un partenariat avec un ou plusieurs travailleurs indépendants
nous permet de marquer un point supplémentaire. Bien entendu, il peut
être considéré comme de la sous-traitance, mais sous une forme
différente. En effet, partant du principe que le travailleur indépendant
exerce pour son propre compte, il comprend beaucoup mieux le mot "QUALITÉ".
Pour lui, la qualité c'est aussi la pérennité de ses contrats. Avec un
travailleur indépendant, on oublie vite les absences et les retards.
Q : Certaines
sociétés travaillent avec des agents qui font de l'intérim. Que
pensez-vous de cette possibilité dans votre société ? Êtes-vous pour ?
R : Tout dépend
du contrat et du site. Lors d'un salon, une foire ou toute autre
manifestation de courte durée, il est possible de faire appel à des agents intérimaires.
Leur formation est bien souvent complète et sûre car elle doit être
suivie par la société d'intérim. De plus, pour la planification des
commandes de dernière minute, c'est la solution la plus rapide. Bien
entendu, il faut avoir établi un partenariat avec la société d'intérim
et savoir de qui l'on parle le moment venu. En outre, pour des contrats
annuels, je reste certain que ce n'est pas la bonne méthode de travail.
Je n'imagine pas remplacer un agent malade par un intérimaire. Pour
avoir un travail de qualité, il faut que le personnel sur poste soit
formé au site, qu'il y soit éventuellement habilité, et surtout, que le
client connaisse le personnel remplaçant. Nous ne pouvons imposer ce
genre de remplacement si le client n'est pas d'accord.
Q : Vos prix ne
sont pas forcément compétitifs. Comment expliquez-vous cela ?
R : France Vigilance Protection n'est pas sur le marché pour faire une compétition des prix avec qui que
ce soit. Nous voulons par nos tarifs, apporter la qualité requise pour la
mission. Le chef d'entreprise qui ne peut s'occuper de sa société car il
doit aussi gérer la société de sécurité, aura vite compris que c'est la
bonne solution. Quand nous parlons de partenariat sécuritaire, nous
voulons apporter au client la solution "clés en main" à son problème. La
gestion de la sécurité n'est plus à sa charge, et en qualité de chef
d'entreprise, il peut alors s'occuper totalement de sa société sans être
interrompu par les problèmes de son équipe de sécurité.
Dans un second
temps, nos agents sont rémunérés sur la base d'une convention
collective. Il nous est donc impossible de les payer moins que cette
dernière le préconise. Ajoutons les diverses primes pour le travail de
nuit, de dimanche,prime de panier ou d'habillage, et finissons par les taxes
et impositions. Pour dégager un
minimum de marge, France Vigilance Protection se doit de vendre à un prix honnête
mais viable pour sa pérennité et pour les services qu'elle propose.
Rapport QUALITÉ / PRIX, nous sommes dans une fourchette moyenne. Comme
il est dit dans la réponse N° 3 de cette F.A.Q, il est difficile de
regarder une émission en couleur sur un téléviseur noir et blanc, si
vous me permettez cette image...
Q : Aujourd'hui, on peut embaucher
en CNE. Vous cautionnez ce contrat ?
R : Voilà une question qui mérite
réflexion, et notamment pour notre corporation. Néanmoins, je dois
avouer que je n'étais pas convaincu aux premiers jours de ce contrat. La
vie de la société faisant son chemin, je me suis aperçu que si ce
contrat était considéré comme un CDI à part entière, il permettait aussi
de vérifier non seulement le professionnalisme, mais aussi et surtout la
valeur de ce professionnalisme, a savoir l'implication de l'agent dans
sa mission et dans la progression de la société.
Bien souvent, après le troisième
mois, les retards ou les absences commencent. On se sent intouchable.
Avec le CNE, cette période passe à deux ans, et il devient plus
difficile de ne pas détecter les valeurs de confiance.
Pour conclure, je dirai simplement
que ce contrat ne dois pas être une façon d'embaucher pour l'occasion,
mais qu'il est très utile pour trouver réellement le bon employé. C'est
peut être un bon départ pour changer les méthodes de travail de
certaines sociétés. Le principal est que ce contrat ne dois pas être un
siège éjectable au moindre prétexte.
Q : Vous préférez rester une petite
structure. Vous ne voulez pas grandir ?
R : Si bien entendu ! Seulement je
veux le faire de façon différente. Je décrivais dans cette FAQ ma façon
de voir les choses. Je pense pour plusieurs raisons, et notamment pour
une question de coût ou plutôt de bénéfices gardés, qu'il vaut mieux
former plusieurs petites structure (20 pers), qu'une grosse (250 pers).
Aujourd'hui, je garde cette
position, mais je la place différemment. Le tronc que représente notre
société se transformera certainement en branche primaire d'un nouveau
tronc venu de l'extérieur (association d'idées). Tout en gardant son autonomie, France Vigilance Protection bénéficiera d'un structure plus importante.
Cela ne pourra qu'apporter une
qualité encore meilleure pour nos clients, et de meilleures possibilités
pour notre personnel. Mon but reste encore et toujours le chômage zéro.